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LANGUE FRANÇAISE ET URBANITÉ AU MAROC

 

Mzioud Hajar , Docteure en Sciences du Langage, sous la co-direction de Leila Messaoudi (Université Ibn Tofail. Kénitra. Maroc) et de Thierry Bulot (Université Rennes2)

Thèse soutenue le 10 février 2015, Université de Béjaia

 

Langue française et urbanité au Maroc. L’exemple de Rabat. 

 

Mots clés : sociolinguistique urbaine, faits de langue, marquage de l’espace.

  • Le statut de la ville de Rabat comme étant le grand centre politique et administratif du pays suscite un intérêt particulier du côté linguistique. Ville à la fois moderne et ancienne cela implique une hétérogénéité et un conflit inavoué entre ses habitants. Cette thèse tend alors à mettre l’accent sur les différences de langage dans les rues de Rabat ainsi que la présence du français dans ses rues à travers les enseignes, les noms des rues et même le parler des locuteurs. Nous avons choisi de prendre deux grands quartiers de la capitale l’un populaire et l’autre moderne qui dévoilent une dualité criante. Ainsi, nous allons faire une comparaison entre ces deux quartiers en effectuant des enregistrements des interactions effectives des commerçants et des clients de chaque quartier et même d’autres locuteurs dans des lieux publiques.

  • Selon une pré-enquête réalisée sur le terrain nous avons remarqué que la présence du français et d’un langage plus soutenu est apparente dans le quartier moderne vu le statut socio-économique de ses habitants, par contre le quartier populaire est plus archaïque côté infrastructures, habitants et même du langage utilisé. La problématique de cette thèse se veut d’étudier, dans un premier volet la présence du français dans la capitale politique du Maroc, à travers ses rues et ses quartiers en nous intéressant surtout aux enseignes, au marquage de l’espace et aussi aux noms de rues.

  • Dans le deuxième volet de la recherche, nous allons étudier les interactions langagières effectives dans la ville de Rabat en effectuant des enregistrements d’échanges verbaux dans des lieux publics. Cela nous permettra avant tout de déterminer la place qu’occupe le français dans le parler des locuteurs. Cette analyse de faits de langue s’intéressera aussi aux changements morphologiques que subissent les mots français empruntés et si bien adaptés par les locuteurs de la ville de Rabat au point même de ne plus pouvoir les détecter.

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